Above: Charlotte Corday, painted by Jean-Jacques Hauer.
(image courtesy of the National Archives of France)
Marie-Anne Charlotte de Corday d'Armont (born July 27, 1768, died July 17, 1793), known as Charlotte Corday, was a figure of the French Revolution. In 1793, she was executed by guillotine for the assassination of Jacobin leader Jean-Paul Marat, who was in part responsible for the more radical course the Revolution had taken through his role as a politician and journalist. Marat had played a substantial role in the political purge of the Girondins, with whom Corday sympathised. His murder was depicted in the painting The Death of Marat by Jacques-Louis David, which shows Marat's dead body after Corday had stabbed him in his medicinal bath. In 1847, writer Alphonse de Lamartine gave Corday the posthumous nickname l'ange de l'assassinat (the Angel of Assassination).
The letter (partial transcript):
pardonnéz moi mon Cher papa d'avoir disposé de mon existance sans votre permission. jai vengé bien d'innocentes victimes, jai prévenu bien d'autres désastres. le peuple un jour desabusé, se rejouira d'être délivré d'un tyran. [...]. adieu mon Cher papa je vous prie de moublier, ou plutôt de vous rejouir de mon sort la Cause en est belle. j'embrasse ma Sœur que jaime de tout mon Coeur ainsi que tous mes parens. noubliez pas Ce vers de Corneille
le Crime fait la honte et non pas léChafaud
Cest demain a huit heures que lon me juge. Ce 16 juillet
With modernised spelling:
Pardonnez-moi, mon cher papa, d'avoir disposé de mon existence sans votre permission. J'ai vengé bien d'innocentes victimes, j'ai prévenu bien d'autres désastres. Le peuple, un jour désabusé, se réjouira d'être délivré d'un tyran. [...]. Adieu, mon cher papa, je vous prie de m'oublier, ou plutôt de vous réjouir de mon sort, la cause en est belle. J'embrasse ma sœur que j'aime de tout mon cœur, ainsi que tous mes parents. N'oubliez pas ce vers de Corneille:
Le Crime fait la honte, et non pas l'échafaud!
C'est demain à huit heures, qu'on me juge. Ce 16 juillet
English translation (my own):
Forgive me, my dear papa, for having disposed of my existence without your permission. I avenged many innocent victims, I prevented many other disasters. The people, one day disillusioned, will rejoice at being delivered from a tyrant. [...]. Farewell, my dear papa, I beg you to forget me, or rather to rejoice in my fate, the cause is good. I kiss my sister, whom I love with all my heart, as well as all my parents. Do not forget this verse from Corneille:
The crime causes shame, and not the scaffold!
I am judged tomorrow at eight o'clock. This 16 July
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