Source:
Lettres, compiled by Hachette Monmerqué, 1862
Above: Madame Marie de Rabutin-Chantal, Marquise de Sévigné, artist unknown.
Above: Roger de Rabutin, Comte de Bussy, painted by Claude Lefèbvre.
The letter:
À Paris, ce 7e mai 1670.
J'ai sur le cœur de n'avoir rien dit à ma nièce de Bussy, cette pauvre enfant que j'ai vue pas plus haute que cela: réparez donc mes torts.
J'ai reçu votre lettre, et je suis fort aise que les cendres du pauvre président aient réchauffé notre commerce. Nous avons ici M. de Corbinelli; j'en ai une joie sensible, et parce que je juge de vous par moi, je me réjouis avec vous de celle que vous aurez de le voir.
Mme de Grignan est si indigne de votre amitié, elle aime tant son mari, elle est si grosse, que je n'ose vous dire qu'elle se souvient fort de vous. Raillerie à part, elle vous aime et vous honore infiniment.
Adieu, Comte, j'ai une si bonne compagnie autour de moi, que je n'ose m'embarquer à vous en dire davantage.
English translation (my own):
Paris, May 7, 1670.
I have heartedly not to have said anything to my niece de Bussy, that poor child whom I have seen no higher than that; so right my wrongs.
I have received your letter, and I am very glad that the ashes of the poor president have warmed our commerce. Here we have Signor Corbinelli; I have a perceptible joy at it, and because I judge you by myself, I rejoice with you in that you will have to see him.
Madame de Grignan is so unworthy of your friendship, she loves her husband so much, she is so fat, that I dare not tell you that she remembers you very much. Mockery aside, she loves and honours you infinitely.
Farewell, Comte, I have such good company around me that I dare not embark on telling you more.
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