Sunday, September 12, 2021

Queen Hedvig Elisabeth Charlotta's letter to Field Marshall Count Hans Henric von Essen, dated February 1, 1810

Source:

Handlingar ur v. Brinkman'ska archivet på Trolle-Ljungby, volume 2, page 78, by Karl-Gustaf von Brinkman and Gustaf Andersson, K. M. Lindh, 1865



Above: Hedvig Elisabeth Charlotta, queen consort of Sweden and Norway and princess of Holstein-Gottorp, painted by Carl Frederik von Breda.


Above: Field Marshall Count Hans Henric von Essen, by Per Krafft the Younger.

Hedvig Elisabeth Charlotta of Holstein-Gottorp (born March 22, 1759, died June 20, 1818) was Queen of Sweden and Norway as the consort of King Karl XIII and II. She was also a famed diarist, memoirist and wit. She is known by her full pen name, though her official name as queen was Charlotta.

She was born in Eutin as the daughter of Duke Frederick August I of Holstein-Gottorp and Princess Ulrike Frederikke Wilhelmine of Hesse-Kassel. She grew up there and married her cousin Karl, Duke of Södermanland, in Stockholm on July 7, 1774, when she was fifteen years old. The marriage was arranged by King Gustav III to provide the Swedish throne with an heir. The King had not consummated his marriage and decided to give the task of providing an heir to the throne to his brother.

The letter:

Stockholm ce 1 Fevrier 1810.
Le renouvellement d'attention que vous venez de me marquer Monsieur le Comte, en m'envoyant les nouveauté en fait de rubans qui ont parut, m'a prouvée Votre souvenir, et j'espere que vous étes persuadée, que j'ai été tres sensible à cette attention de votre part.

Enfin donc nous avons la paix de tout Coté, et comme bonne Suedoise, de Coeur et d'ame, j'en suis dans la joie de mon Coeur; je n'ai qu'une seulle crainte presentement C'est de redoutté que cet événement ne vous engage à vous établir de nouveaux en Pomeranie, ce qui au fond je vous l'avoue, ne me ferais pas grand plaisir. Votre position dans ce païs ceras je crains bien moins brilliante qu'elle n'a été jusquici, et votre presence en Suede peut etre utile à votre souverain, Vous connoissez apeupres mes sentimens à cet egard, et Tomarp vaut mieux je crois, surtout en y ajouttant les Revenus de Votre place dans le Conseil, qu'un Gouvernement dans un Duché qui doit etre bien apauvris, pardonnés moi mon cher Comte ma franchise, mais je souhaite de voir le Roi et le Prince que nous avons presentement parmis nous, entourés de personnes qui de tout tems ont reunis la Loyauté de Caractere, à la Confiance du public, et surtout d'un Roi immortel, qui nous fut cher à tous, et que la fanatisme d'un meurtrier nous arracha trop tot pour la gloire et le bonheur de la Suede. — En vous nommant le Prince Royal d'aujourd'hui, il est naturel que vous desiréz savoir mes sentimens à son egard, je vous repondrais avec ma franchise accoutumée, en disant, qu'il serait bien osée de devoir porter un jugement tres desidée sur une connoissance d'une 10 aine de jours, mais la verité n'est qu'une, et je suis charmée de pouvoir vous dire que son debut ici été, de reunir tout les sufrages, sa maniere franche et Loyalle, son attachement et sa reconnoissance pour le Roi, en sont la Cause, en un mot, il parait qu'on est Content de lui, et en mon particullier je crois que son caractere est honnette et loyal qu'il veut le bien; et les regrets marqué des habitans de la Norvége, dans touttes les Classes à son depart de la, :|car il y a eut une Scene qui a arrachée les larmes de tout les assistans à ses adieux à la frontière|: fait seul son eloge.

Vous m'avez envoyée mon cher Comte une lettre par Votre beaufrere, que vous avoit addressée la Marquise Dubois de la Motte, qui me met dans le plus grand embaras, si elle est reellement dans le besoin, je desirerais, que je puisse etre dans le Cas de lui etre utile, mais n'etant point encore dans l'etat de faire grand chose pour elle, je ne sais pas trop ce qui pourroit lui etre utile, je Vous prierez Cependant mon cher Comte de bien vouloir vous informer un peu plus au juste de l'etat ou elle se trouve, car il me parait presque impossible, que si elle demeure encore dans la maison de son Pere et qu'elle a des Connaissances et des amis, elle puisse etre dans un si grand besoin, comme il le parait dans le billiet qu'elle vous a addressée, dallieurs vous connaissée nos moyens ici, et j'ai honte de lui ofrir un dons modique; mais si vous croyez par vos Connaissances à Paris pouvoir lui être utile, je vous prie interessée vous en sa faveur; Vous ferez à ce sujet ce que Vous jugerez à propos et à Votre retour nous en causeront encore, Je vous prie d'avance d'être persuadée de ma reconnaissance pour ce que vous férez pour une ancienne amie, et surtout de ne jamais doutter de l'estime particulliére que je vous ais voué Monsieur le Comte
H E Charlotte

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