Wednesday, February 24, 2021

Madame de Maintenon's letter to Madame de Pommereuil, dated July 10, 1655

Source:

Lettres de Madame de Maintenon, volume 1, 1757


The letter:

Paris, 10 juillet 1655.
Madame, je ne crois pas qu'il y ait jamais eu une aussi belle passion que celle que M. Scarron a conçue pour vous, depuis qu'il a eu l'honneur de vous voir au chevet de son lit. Il ne trouve rien de si beau que vous, pas même madame de Longueville, il vous donne le prix de la beauté, le prix de l'esprit, le prix de la vertu. Vous êtes, madame, la seule personne dont il prononce le nom avec respect. A votre considération, il a oublié la belle inconnue, et pardonné à Madaillan. Madame de Brienne est jalouse de vous; madame de Fiesque l'est aussi; jugez combien je dois l'être. Je ne vous remercierai point de cette belle et magnifique chasuble; c'est le présent d'une rivale trop redoutable. Si j'en croyois mes amis, je vous priverois des prieres de la chapelle que vous embellissez, et je défendrois au prêtre de M. Deslande payen, de se ressouvenir de sa bienfaictrice. Madame de Bonneau sort d'ici; elle vous est si attachée, et elle le dit avec tant de plaisir et de zele, qu'on a honte de ne pas vous aimer autant qu'elle vous aime.

English translation (my own):

Paris, July 10, 1655.
Madame, I do not believe that there has ever been such a beautiful passion as that which Monsieur Scarron has conceived for you, since he had the honour of seeing you at the side of his bed. He doesn't find anyone so beautiful as you, not even Madame de Longueville, he gives you the price of beauty, the price of wit, the price of virtue. You are, Madame, the only person whose name he pronounces with respect. For your consideration, he forgot the beautiful stranger and forgave Madaillan. Madame de Brienne is jealous of you, Madame de Fiesque is also; judge how much I must be. I will not thank you for this beautiful and magnificent chasuble; it is the present of a too formidable rival. If I could believe my friends, I would deprive you of the prayers of the chapel which you embellish, and I would forbid the priest of Monsieur Deslande Payen to remember his benefactress. Madame de Bonneau is leaving from here; she is so attached to you, and she says it with so much pleasure and zeal that one is ashamed of not loving you as much as she loves you.

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