Source:
Memoirs of Mary, queen of England (1689-1693), together with her letters, etc., edited by Richard Doebner, Leipzig, Veit & comp., 1886
Above: Queen Mary II, painted by Caspar Netscher.
Above: Sophia, Electress of Hanover, artist unknown.
The letter:
Ma cousine. Sur une si triste sujet que celle dont je va escrire, je croit que le moins qu'on dit est tous jour le mieux. Je n'ay pas pourtant voulu manquer a vous temoigner la part que je prens dans la perte que vous avez faite, et je vous prie de me faire la justice de croire que je le faits sincerement et point par compliment. Le bon dieu vous donera les consolations qui ne peuvent venir que de lui dans une si juste sujet d'afliction. Pour moi, j'espere que je n'aures plus de tels ocations a vous assurer de mon amitie. Mais je n'en laiseres echaper aucune a vous temoigner come bien je suis,
ma cousine,
vostre tres afectionee cousine
Marie R.
de Kinsington ce 21/11 d'avril 1690.
With modernised spelling:
Ma cousine. Sur une si triste sujet que celle dont je va écrire, je crois que le moins qu'on dit est toujours le mieux. Je n'ai pas pourtant voulu manquer a vous témoigner la part que je prends dans la perte que vous avez faite, et je vous prie de me faire la justice de croire que je le fais sincèrement et point par compliment. Le bon Dieu vous donnera les consolations qui ne peuvent venir que de lui dans une si juste sujet d'affliction. Pour moi, j'espère que je n'aurai plus de tels occasions a vous assurer de mon amitié. Mais je n'en laisserai échapper aucune a vous témoigner comme bien je suis,
ma cousine,
votre très affectionée cousine
Marie R.
de Kensington ce 21/11 d'avril 1690.
English translation (my own):
My cousin. On such a sad subject as the one about which I am going to write, I believe that the less that we say is always the better. However, I did not want to fail to show you the part I take in the loss you have suffered, and I beg you to do me justice by believing that I do so sincerely and not as a compliment. May good God give you the consolations which can only come from Him in such a just subject of affliction. For me, I hope that I will have no more such opportunities to assure you of my friendship. But I will not let any of them escape to testify to you how good I am,
my cousin,
your very affectionate cousin
Marie R.
from Kensington this 21/11 April 1690.
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