Thursday, March 25, 2021

Madame de Maintenon's letter to Marie Fouquet, dated September 4, 1659

Source:

Lettres de Madame de Maintenon, volume 1, 1757


The letter:

Paris, 4 septembre 1659.
Madame, la perte que vous venez de faire est une perte publique, par la part que la cour et la ville y prennent. Si quelque chose pouvoit en adoucir l'amertume, ce seroit sans doute la preuve que ce triste événement vous donne de l'estime que toute la France a pour vous et pour monseigneur le sur-intendant. La mort du duc d'Anjou n'auroit pas été plus pleurée. Pour moi, madame, qui suis votre redevable par tant de titres, j'ai bien plus besoin de consolation, que je ne suis en état d'en donner. J'aimois cet enfant avec des tendresses infinies; j'avois souvent lu dans ses yeux une félicité et une gloire, à laquelle Dieu n'a pas voulu qu'il parvînt. Que son saint nom soit béni! le ciel vous l'a ravi, madame, il ne vous l'a ravi que pour le rendre plus heureux.

English translation (my own):

Paris, September 4, 1659.
Madame, the loss you have just suffered is a public loss, for the part that the court and the city take in it. If anything could soften the bitterness, it would undoubtedly be proof that this sad event gives you the esteem that all France has for you and for Monseigneur the Superintendent. The death of the Duke of Anjou would not have been more mourned. As for me, Madame, who owe you by so many titles, I need consolation much more than I am in a position to give. I loved this child with infinite tenderness; I had often read in his eyes a felicity and a glory which God did not want him to achieve. May His holy name be blessed! Heaven has stolen him from you, Madame, He has only stolen him from you to make Him happier.

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