Source:
Lettres inédites de Marie-Antoinette et de Marie-Clotilde de France (sœur de Louis XVI), reine de Sardaigne, published by Firmin Didot, Paris, 1876
Above: Marie Antoinette with her children, painted by Élisabeth Louise Vigée Le Brun.
Above: Princess Charlotte of Hesse-Darmstadt.
The letter:
Juin 1783.
Quand je vous ai donné mon portrait, ma chère princesse, j'ai cru acquérir quelques droits sur le vôtre et sur celui de la princesse héréditaire. Pour fatiguer le moins possible votre complaisance, je vous envoie Campana, qui n'exige que cinq minutes par séance. Je ne vous dis rien du plaisir et de l'impatience de posséder deux portraits si précieux à mon amitié. Mme votre mère m'a demandé à Fontainebleau à venir me voir avec Mme la princesse de Nassau. Jusqu'à présent l'état de ma nièce m'a tenue dans l'incertitude sur toute ma manière de vivre; j'espère cependant que, si samedi prochain convenait à ces dames, je pourrais en profiter vers cinq heures et demie, six heures. Adieu, ma chère princesse, j'embrasse vos sœurs et vous de tout mon cœur.
English translation (my own):
June 1783.
When I gave you my portrait, my dear princess, I thought I had acquired some rights over yours and that of the Hereditary Princess. To tire your complacency as little as possible, I am sending you Campana, who requires only five minutes per session. I tell you nothing of the pleasure and impatience of owning two portraits so precious to my friendship. Madame your mother asked me at Fontainebleau to come and see me with Madame the Princess of Nassau. Until now my niece's condition has kept me in doubt about my whole way of life; I hope, however, that if next Saturday suited these ladies, I could take advantage of it around half-past five, six o'clock. Farewell, my dear princess, I kiss your sisters and you with all my heart.
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