Source:
Briefwisseling van Constantijn Huygens
http://resources.huygens.knaw.nl/watermarker/media/huygens/original/transcriptieswalta.pdf?pos_x=10&pos_y=3&use_border=true&all_pages=true&color=20%2C20%2C20&text=%C2%A9+Huygens+ING-website%0Ap.+2%0Ahttp%3A%2F%2Fresources.huygens.knaw.nl%2Fbriefwisselingconstantijnhuygens%2Fbrief%2Fnr%2F6194&font_size=1.5%25
The letter:
De la Corrace, 15 de September [1668]
Monsieur,
Je suis trop vostre servante. Je ne vous pas tesmoinyer la joye que j’ay que vous avés marié Monsieur vostre fils à vostre contentement à une Damoisille en virité qui mérite boucoup, car elle est d’un humeur duce et très sage et vous filicite, Monsieur, et vous souhaite et aus novelles mariées baucoup de joye, satisfaction et contentement, autant que une des miens, je vous en assure, Monsieur, et suis très fâché que je n’ay pas esté au liui en tamps de filicitation. J’aurays eu ma part des agréables larmes de la fiancée ou mariée. À mon retour j’espère encore trouvé quelque reste.
J’ay esté bien fâché, Monsieur, je vous en assure, et le Conte de Kincardin a esté bien ausy. Je vous jure que nous vous avons pas pu plustôt satisfaire dans vostre pettite commision que vous m’avies donné et qu’il a eu avant mon arivé, mais à la fin voycy 2 lestres qu’on me dit ester pour les puvans que vous désirés. J’espère qu’il y seront satisfait, car on n’en peut plus direr deux.
Je fais estat de retourner sytost qu’il y seron de vasaux sans m’atacher à 8 ou dix jours, plus ou moins, car l’iver aproche et le nuits deviendron long et vrayes et tempests à craindre. Rien me fâche plus que je n’ay pas esté 3 mois plustost icy. J’aurays apris un peu la lange et j’en auray eu le contantement de voir Monsieur le Conte de Kincardin et ma fillie et cest agréable paix et la civile noblesse que un chaqnun a l’anvy me fâche à oblisier. Jamais je ne vis un pays sy fertile et pleyn de blées que celle-cy, nonobstant qu’elle n’est que montanyes et valeés, elle son sy agréablement situé que c’est un plasir pour le voir. Tout de mesme, comme à Brusselle, je ne le sauvois mieux faire resambler un flyr sain. Et la maison du Conte de Kincardin est sur une haute montanye, plus haut que la tour de novelle glise à La Haye, et ces jardins en desandans ce montanyes, et après de fort larges promenades, qui sont presque sy long que le Voorhout, à deux costé planté. Et puis on desans en jhardins et puis après de larges promenades, et la plus belle vue sur la rivière qu’on se peut inmagener et un sy bon flyr que où je me trouvait toujours enrumé et malade, je me porte ycy le meilleur du monde et je regrette ausy bien mon départ que ma povre fillie, qui est fort fâché de cela, malheureux est un persone qui est né en un autre paix, il en veut morir.
A notre entrevue je vous entretiendrai plus amplement et je vous diray de bouche que je suis et sera toujours san réserve,
Monsieur,
Vostre très humble et très oblisié servante,
Lucia de Walta, Dovergère de Sommelsdijck.
Avec vostre permision je salue les novelles mariées et Madame de Sint Anelant et Monsieur et Madame de Nokersil et Madamoiselles vos niepses et suis à partout leurs servants.
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