Source:
Nya handlingar rörande Skandinaviens historia, Volume 27, Elmen och Granberg, 1845
Above: King Kristina of Sweden, painted by David Beck.
Above: Count Palatine Karl Gustav, later King Karl X Gustav of Sweden, painted by Sébastien Bourdon.
The letter:
Monsieur mon Cousin. Je vous envoy enferme en cette lestre deux petis portraits que ie vous avois promis il y a quelque temps, Je l'eusse fait plustot si la paresse de mon paintre y eust peu consentir, vous excuserez s'il vous plaist la longuer qui ma fait tort a moy meme. Je vous puis assurer que tout le monde les a trouvez parfaitement resemblents, Je souhaitterois qu'ils vous pouvoist contenter autant, adieu je suis Monsieur mon Cousin
Votre tres affectione Cousine
CHRISTINE.
Post Scriptum.
Je vous prie de prendre la peine d'assurer Mons:r votre pere de mon affection et quil ny a personne du monde qui lhonore avec plus de passion que moy, J'espere un iour d'en donner de marques evidentes de cette verite adieu
Stockholme le 3 October 1647.
Modernised spelling:
Monsieur mon Cousin. Je vous envoie enfermés en cette lettre deux petits portraits que je vous avais promis il y a quelque temps. Je l'eusse fait plûtôt si la paresse de mon paintre y eût peu consentir, vous excuserez s'il vous plaît la longuer qui m'a fait tort à moi même. Je vous puis assurer que tout le monde les a trouvés parfaitement ressemblents, je souhaiterais qu'ils vous pouvait contenter autant. Adieu, je suis, Monsieur mon Cousin,
Votre très affectionée Cousine
CHRISTINE.
Post Scriptum.
Je vous prie de prendre la peine d'assurer Mons:r votre père de mon affection et qu'il n'y a personne du monde qui l'honore avec plus de passion que moi. J'espère un jour d'en donner des marques évidentes de cette vérité. Adieu.
Stockholm le 3 October 1647.
English translation (my own):
My Cousin,
I am sending you enclosed in this letter two small portraits that I had promised you some time ago. I would have done it sooner if the laziness of my painter had not consented to it. I can assure you that everyone found them a perfect likeness, I wish they could please you so much. Goodbye, I am, my Cousin,
Kristina.
P. S.
I beg you to take the trouble to assure your father of my affection and that there is no one in the world who honours him with more passion than me. I hope one day to give clear marks of this truth. Farewell.
Stockholm, October 3, 1647.
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