Source:
Lettres de Madame de Maintenon, volume 1, 1757
The letter:
Paris, 14 février 1653.
................. Il ne vous le pardonnera jamais, me dit-il, d'un ton et d'un air que je ne lui ai jamais vu. Vous l'avez blessé dans l'endroit le plus sensible; vous avez trompé sa confiance; enfin, c'est un déchaînement, une obstination, dont je ne l'aurois pas cru capable. Ecrivez-lui, dites-lui vos mécontentements; dites tout avec fermeté; j'épierai le moment. Il seroit bien triste pour moi d'être privée du commerce de la personne que j'aime le plus. Ne vous rebutez pas, ne fléchissez point; dans deux jours, je tiens votre paix faite. Dans le fond, vous n'êtes coupable que d'une imprudence, et son cœur est porté à vous justifier. Mon mari est surpris d'une si prompte rupture; il prétend qu'au-lieu de vous en alarmer, vous devez en bénir le Ciel.
English translation (my own):
Paris, February 14, 1653.
................. He will never forgive you for it, he told me, in a tone and air that I have never seen him. You have hurt him in the most sensitive place, you have betrayed his confidence; in short, it is an outburst, an obstinacy, of which I would not have believed him capable. Write to him, tell him your discontent, say everything firmly; I will watch the moment. It would be very sad for me to be deprived of the business of the person I love most. Do not be discouraged, do not give way; in two days, I have your peace made. Basically, you are only guilty of imprudence, and his heart is inclined to justify you. My husband is surprised at such a quick break; he claims that instead of alarming yourself, you must bless Heaven for it.
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